José Antonio Pichardo (1748−1812)

Amoxcalli se propose de publier un modeste dictionnaire prosopographique des chercheurs, ethnologues, copistes, collectionneurs de codex méso-américains.
Amoxcalli propone publicar un modesto diccionario prosopográfico de investigadores mesoamericanos, etnólogos, copistas y recolectores de códices.
Amoxcalli proposes to publish a modest prosopographic dictionary of Mesoamerican researchers, ethnologists, copyists, and codex collectors.

Pays	Mexique
Langue(s)	Espagnol
Sexe	Masculin
Naissance	1748, Cuernavaca, Mexique
Mort	1812-11-11, Mexico, Mexique

• Notice

Géographe, érudit et polyglotte, José Antonio Pichardo fut professeur de latin et de philosophie au collège de San Juan de Letrán. Il fut également aumônier de l’Hospice des pauvres. Bibliophile, il constitua une bibliothèque de 6 000 exemplaires, ce qui était remarquable à son époque au Mexique. Nous lui devons la copie d’un certain nombre de codex mexicains, désormais conservés à la Bibliothèque nationale de France.

• Source(s)
  • Beristáin y Souza, José Mariano, Biblioteca hispano americana setentrional. – 3a. ed., Amecameca : Colegio Católico, 1883, vol. 3, p. 139-140. Disponible en ligne, url : <https://archive.org/details/b24872520_0002/page/138/mode/2up>.
  • García Cubas, Antonio, Diccionario geográfico, histórico y biográfico de los Estados Unidos Mexicanos, México : Oficina Tipográfica de la Secretaría de Fomento, 1890, t. IV, p. 324. Disponible en ligne, url : <http://cdigital.dgb.uanl.mx/la/1080011597_C/1080011600_T4/1080011600_080.pdf>.
  • Sosa, Francisco, Efemérides históricas y biográficas, México : Tip de G.A. Esteva, 1883, p. 72-73. Disponible en ligne, url : <https://archive.org/details/efemrideshistri00sosagoog/page/n80/mode/2up>.
  • Peral, Miguel Angel, Diccionario biográfico mexicano, México : Editorial P.A.C., 1944, vol. I, p. 640.
  • Castañeda, Carlos E., « Pichardo, José Antonio », Handbook of Texas Online, [s. d.]. Disponible en ligne, url : <https://www.tshaonline.org/handbook/entries/pichardo-jose-antonio>
  • Muñoz Fernández, Ángel, « Pichardo, José Antonio », dans : Muñoz Fernández, Ángel, Fichero bio-bibliográfico de la literatura mexicana del siglo XIX. T II, M-Z, México, D. F. : Factoría ediciones, 1995. Disponible en ligne, url : <http://www.elem.mx/autor/datos/3284>.
  • Boban, Eugène, « Notes biographiques sur le père José Pichardo », dans : Documents pour servir à l’histoire du Mexique : catalogue raisonné de la collection de E.-Eugène Goupil (ancienne collection J.-M.-A. Aubin)…. vol. 2 (première partie), Paris : E. Leroux, 1891, p. [241]-242. Disponible en ligne, url : <https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k255701h/f234> :

Le Père José Pichardo est l’un des plus intelligents écrivains à qui l’Amérique ait donné le jour. Il fut aussi un philologue, un linguiste de première force, car non seulement il parlait plusieurs des langues vivantes de l’Europe, mais encore il connaissait à fond le grec, le latin et quelque peu d’hébreu. Il avait appris de plus les principaux idiomes américains, et les textes indigènes lui étaient familiers.
Bien que peu riche, il réussit, à force de sacrifices, à former une bibliothèque de plus de six mille volumes ; il les avait tous lus, paraît-il, et, grâce à une mémoire prodigieuse, il en citait mot à mot d’innombrables passages.
Pichardo naquit en 1748 à Cuernavaca, dans la juridiction de l’archevêché de Mexico (actuellement cette ville fait partie de l’État de Morelos).
Élève du célèbre collège de San Juan de Latran de Mexico, il y occupa, par la suite, la chaire de philosophie. Il en sortit pour devenir chapelain de l’Hospice des pauvres ; plus tard, il fut curé de l’église de San Felipe Neri où il officia pendant vingt-trois ans.
En 1808, l’autorité coloniale qui prisait fort son immense instruction, et, tout particulièrement ses connaissances en histoire et en géographie, le chargea d’étudier les limites de la Louisiane, les bornes des domaines appartenant à la couronne d’Espagne du côté de la province du Texas, et d’écrire ses observations à ce sujet.
Pichardo se mit consciencieusement à l’œuvre, et, dans les premiers mois de 1812, il remit au gouvernement vice-royal le résultat de ses investigations en un volume de plus de 3,000 pages in-folio.
Mais la somme énorme de travail qu’il avait dû fournir avait usé ses forces et il mourut le 41 novembre 1842, sans avoir pu jouir de la juste renommée qu’allait lui valoir son excellent ouvrage.
Outre ce volumineux travail, Pichardo a écrit plusieurs opuscules sur différents sujets, un certain nombre de sermons et de panégyriques de saints, dont un seul a été imprimé l’Eloge de San Felipe Neri. (Mexico, 1803.)
La collection Goupil compte un grand nombre de manuscrits originaux du Père José Pichardo, de copies faites par lui et de cartes géographiques destinées à accompagner ses travaux.
On les trouvera dans ce catalogue sous les numéros : 88, 89, 464, 465, 466, 170, 246 bis, 287, 288, 289, etc., à 310.

• Identifiant(s)
  • VIAF : ID VIAF: 78018894 (Personne) : https://viaf.org/viaf/78018894/
  • ISNI : ISN:0000000061446074 : https://isni.org/isni/0000000061446074

• Oeuvre(s) à la BnF
  • Auteur : https://catalogue.bnf.fr/rechercher.do?index=AUT3&numNotice=11334761&typeNotice=p
  • Sujet : /

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