Parution : México : memorias de un viajero

Créateur

• Löwenstern, Isidore (1810-1859?). Auteur
• Pierini, Margarita. Traducteur. Préfacier

Isidore Löwenstern es el epítome del explorador europeo del siglo XIX. Hijo de una familia económicamente privilegiada, viajó a aquellos lugares que la época aún consideraba exóticos: Cuba, Egipto, China, Estados Unidos y México. Presentó la imagen filtrada de sus habitantes, de su cultura y su entorno. En ocasiones crítico y en otras complaciente, Löwenstern traza siempre una imagen definida de las lejanas tierras que visita y del encuentro de esas nuevas culturas con el pensamiento europeo.

Résumé de l’éditeur

Este libro es el retrato que Löwenstern trazó del México de 1838. Ante sus ojos, la incipiente nación, con su exotismo natural y culinario, sus experimentos políticos y culturales, aparece como una imagen pervertida del modelo occidental: una sociedad conformada por holgazanes, ladrones y borrachos a quienes solo el ilustrado tutelaje de un monarca podría salvar. Sin proponérselo, Löwenstern reveló una radiografía perfecta de la identidad europea (antes que la mexicana) durante el siglo XIX, una esmerada proyección del “otro”, envilecido y salvaje.

En este volumen se ofrece por primera vez la traducción al español de un texto del viajero austriaco del siglo XIX Isidore Löwenstern. Este volumen constituye un excelente retrato de la vida y costumbres del México de la época, así como de los lugares y situaciones de mayor importancia para el viajero. Es, además, una aproximación privilegiada, desde la perspectiva de un explorador de filiación monárquica y colonialista, al pensamiento que el hombre del viejo mundo guardaba sobre su contraparte extranjera.

Extrait disponible sur Internet, url : <https://www.tagusbooks.com/leer?isbn=9786071614476&li=1&idsource=3001>.

En 1838, le numismate autrichien Isidore Löwenstern¹ effectue un voyage au Mexique, pays dont la culture gastronomique — « la nourriture si peu soignée de leur pays » — affecte son estomac et où il souffre non seulement de la chaleur tropicale humide² mais aussi de l’attaque d’insectes —  « la piqûre des mosquitos » —. L’ouvrage fournit la chronique de ses malheureuses aventures sur un ton parfois désobligeant et moqueur, peut-être en guise de revanche du martyre que ce personnage singulier, né dans une famille privilégiée, a dû endurer.

Dans sa chronique, Löwenstern narre comment, ayant abîmé ses vêtements et étant resté dans un état déplorable, il fut refoulé d’une pension de la ville d’El Rosario, jusqu’à ce qu’un Français, Alexandre Sellier, « un enfant de Paris », prenne pitié et lui propose un hébergement.

Les descriptions du Mexique et d’autres parties du monde faites par Löwenstern ont été débattues par certains historiens, mais elles restent intéressantes malgré le ton exagéré de ses avis.

Et cependant, malgré tant de soucis, le souvenir de ce temps m’est des plus agréables ; les peines s’oublient, mais les merveilles de cette nature luxuriante que me présentait cette contrée restent à jamais gravées dans ma mémoire.

Le Mexique : souvenirs d’un voyageur, Paris : A. Bertrand, 1843, p. 420.

A son retour en Europe, lors de son séjour parisien Isidore Löwenstern promeut le guaco (Mikania glomerata)³ dans la Science pour tous, comme nous l’apprend L’Abeille médicale⁴ :

Informations pratiques

• Éditeur : México, D.F. : Fondo de Cultura Económica
• Date de parution : 2012
• Description matérielle : 1 vol. (247 p.) : couv. ill. en coul. ; 21 cm
• Collection : (Sección de Obras de historia)
• ISBN 978-607-16-1095-9 (br.)

Localisations

• Absent à la BnF (en 2021)
• BORDEAUX MONTAIGNE BU LSH

Notes

1. Voir : Olivier Jacquot, « Parution : Le Mexique : souvenirs d’un voyageur », Amoxcalli, 1er juin 2022. Disponible sur Internet, url : <https://amoxcalli.hypotheses.org/37442>. [↩]
2. Il évoque une « chaleur excessive », « la plus accablante », « la plus forte », « étouffante », etc. [↩]
3. « Cette plante et sa racine sont le remède le plus efficace qui existe contre la morsure des reptiles venimeux qui infestent cette contrée. », Le Mexique : souvenirs d’un voyageur, Paris : A. Bertrand, 1843, p. 411. [↩]
4. Disponible sur Internet, url : <https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9609544z/f388.item>. [↩]

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